Le projet

A la fin du mois de janvier 2022, nous avons créé de manière inattendue, une action de sensibilisation à l’endométriose en Valais : « Les Petits Rubans ».

En effet, nous étions 3 femmes atteintes par la maladie, qui avions à cœur de faire quelque chose dans notre canton, sachant que l’endométriose touche 1 femme sur 10 en Suisse et dans le monde.

Pour cela, nous avions lancé un appel sur les réseaux sociaux, afin de pouvoir réunir des mètres de rubans jaunes (couleur mondiale officielle de la maladie) et des imperdables. Nous avions également contacté un imprimeur, pour pouvoir imprimer de façon solidaire des affiches.  

L’idée de notre projet était toute simple : Faire entrer le ruban jaune dans les milieux médicaux valaisans en mars (mois mondial de sensibilisation à la maladie), afin de sensibiliser le personnel soignant et ainsi aider à réduire l’errance de diagnostic 

A la suite de notre appel sur les réseaux sociaux, une grande vague de solidarité s’en est suivie. 

 Nous avons également eu la chance, que notre appel soit entendu par un politicien valaisan, en la personne de Monsieur le Conseiller National Benjamin Roduit, qui, à la suite de notre action, a interpellé le Parlement Fédéral au sujet de l’endométriose, puis a déposé une motion auprès de celui-ci.

 En mars 2022, le petit ruban jaune s’est vu accueillir dans plusieurs établissements de santé de notre canton, notamment :

–        27 pharmacies,  2 services de gynécologie,  Plusieurs cabinets médicaux, mais aussi physios, sage-femmes indépendantes, etc).

 –        Les centres SIPE du Valais Romand 

 –        Les aumôneries des hôpitaux du Valais et de Rennaz

Grâce à la collaboration de la ville de Sion,  la Grenette a été illuminée de jaune une nuit durant. 

Des petits rubans ont notamment été portés dans plusieurs épreuves sportives par des ambassadeurs : La Patrouille des Glaciers, Saillon-Ovronnaz, Thyon-Dixence et plusieurs autres. 

A la suite de tous ces évènements positifs, nous avons décidé de devenir une association, afin d’avoir une légitimité envers les institutions du canton et la population.

Les statuts de l’association ont été signés le 16 décembre 2022. 

 

Les buts

  • « Les petits rubans Valais » est une association sans but lucratif. Elle cherche à :
  • Sensibiliser à la cause de l’endométriose en Valais.
  • Travailler avec les acteurs de la santé ainsi que les institutions cantonales pour une meilleure connaissance de la maladie, et donc une meilleure prise en charge des femmes atteintes.
  • Promouvoir le ruban jaune durant le mois de sensibilisation à la maladie (mars). 
  • Accompagner les femmes atteintes dans leur parcours avec la maladie.

L’équipe 

Sandrine-Marie Thurre-Métrailler
(Présidente / Membre du comité)

Atteinte d’endométriose depuis l’âge de 14 ans, diagnostiquée après 8 ans, j’ai envie de faire avancer cette cause. Fin janvier 2022, je me suis aperçue que le ruban jaune, symbole de l’endométriose, n’était pas porté en mars en Valais, mois de la sensibilisation à cette maladie.  Nous avons donc décidé de faire entrer les petits rubans jaunes dans les institutions cantonales. Notre logo symbolise cette action : le ruban jaune au milieu des étoiles du Valais. J’espère du fond du coeur que le travail de l’association permettra de faire changer les choses pour de nombreuses femmes atteintes dans notre canton! 

Nathalie Florey
(Responsable des évènements / Membre du comité)

Vivre avec la maladie en diminuant les symptômes et les douleurs, c’est possible. Pour cela, il faut réduire le temps de diagnostic en ayant une bonne prise en charge pluridisciplinaire par des spécialistes de l’endométriose. C’est un message d’espoir que je tiens à transmettre aux femmes afin qu’elles ne se sentent plus seules et qu’elles continuent de croire en elles.

Fabienne Luisier
(Responsable communication et site web)

A 38 ans et après de nombreuses années à simplement « accepter » les symptômes, j’ai fini par trouver un médecin qui a pu mettre un nom sur ces troubles qui me rongent chaque mois. L’association est un lieu d’échange et de discussion où on se rend compte jour après jour qu’on n’est pas seule face à la maladie.

Jessica Duc
(Membre de l’équipe)

A 34 ans, j’ai souffert durant 22 ans, avant d’être diagnostiquée d’endométriose profonde. En rencontrant Les Petits Rubans Valais, j’ai su que je n’étais pas seule! Elles m’ont offert de l’écoute, des conseils et une cause à défendre. Je tiens à mon tour à rencontrer, accompagner et conseiller d’autres EndoGirls! Vous n’êtes pas seules! 

Marie Gabioud
(Vice-Présidente / Membre du comité)

Au fur et à mesure de mon parcours avec l’endométriose, au fil de mes recherches et de mes rencontres, j’ai pris conscience de tous les tabous qui entourent cette maladie et qui dressent des murs entre les patientes et leur entourage, mais aussi leurs soignant(e)s, et même entre les « endogirls ».
Il m’a alors tenu à cœur de briser ces tabous chaque fois que cela était possible, en parlant, en informant, et en sensibilisant autour de moi. C’est donc avec une grande joie que je rejoins ce projet, afin qu’ensemble, nous puissions nous sentir moins seules et plus fortes.

Sarah Traczynski
(Caissière / Membre du comité)

Nous avons tous dans notre entourage familial, amical ou professionnel des femmes atteintes de différentes manières par l’endométriose.

L’association des petits rubans Valais permet de lever le tabou sur cette maladie et ses conséquences. Une meilleure information permet à chacune des personnes atteintes, et son entourage, de mieux comprendre et vivre avec cette maladie. Les derniers ateliers organisés sont des messages d’espoir sur ce que chaque personne peut faire au quotidien pour agir sur la maladie.

Katya Riso-Perreca
(Personne de liaison avec les hôpitaux)

A Sierre, en tant qu’infirmière sage-femme également atteinte de cette maladie, je suis les femmes/couples en proposant des programmes naturels spécifiques aidant à soulager les douleurs et améliorer la fertilité. Ce projet « Des petits rubans » me tiens à cœur parce qu’après de nombreuses années de maladie je n’ai été entendue et diagnostiquée d’endométriose et d’infertilité qu’à l’âge de 35 ans. Pour cela j’aimerais aider les femmes (couples) à pouvoir avoir un diagnostic et une prise en charge adaptée et beaucoup plus précoce!

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